Willy Boghe a découvert par hasard le journal de guerre datant de 1940 laissé par son père.
« Louis Boghe, 20 ans et mineur d’âge, participe en première ligne à la campagne des dix-huit jours. Dans son journal, il détaille le chaos qui a régné en Belgique durant les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. «Cette nuit-là, nous avons été réveillés à plusieurs reprises par d’intenses tirs d’artillerie. Les flammes étaient bien visibles. Ce furent des heures terribles. Toutes mes pensées se tournaient vers les miens. Je me demandais quelles cibles ces tirs atteignaient. Peut-être Bierbeek ou d’autres endroits que j’aimais… Plus tard, j’ai appris qu’il s’agissait de Louvain et des environs…»
Le 28 mai 1940, Louis est fait prisonnier par les Allemands. Les épreuves qu’il traverse sont terribles, mais le fils de fermier passionné de musique reste positif. Et il mûrit très vite.
Willy Boghe a réalisé un travail de recherche très détaillé, étoffé de nombreux témoignages, de documents, photos ou cartes postales, où il confronte la réalité historique et le récit de son père.
Entrée libre